L'expérimentation d'une "route partagée" à hauteur du pont qui enjambe le Dropt sur la route d'Issigeac est à l'étude, dans le but de sécuriser le passage des piétons et des cyclistes, notamment pour l'accès à l'hippodrome et au tennis.

 

Récemment, en collaboration avec le maire de Rives et Marcel Calmette, conseiller départemental, la municipalité a relancé le dialogue avec le Département sur la question de la sécurisation de la D207. Cela a conduit la Directrice adjointe chargée des infrastructures et de la mobilité du Conseil Départemental à passer du temps sur place et à proposer une solution pour une route partagée.


Une route partagée consiste à transformer une route à deux voies en une chaussée comportant une seule voie centrale, où les véhicules automobiles circulent en permanence, tandis que deux "bandes de rives" sont spécialement dédiées aux cyclistes et aux piétons en l'absence de trottoir. Une route partagée est conçue avec des règles de circulation spécifiques pour assurer la sécurité des usagers, en particulier des piétons. Ainsi, lorsque deux véhicules automobiles se croisent, ils se déportent sur leur droite pour permettre le passage, empiétant légèrement sur la bande de rive tout en cédant la priorité aux cyclistes et piétons. En présence de ces derniers, les véhicules ralentissent et les suivent, assurant ainsi une circulation fluide.


Certains conducteurs ou cyclistes peuvent ressentir de l'appréhension face à une voie centrale à double sens, mais les expérimentations démontrent que cela n'entraîne pas une hausse des accidents. La vitesse est limitée entre 10 et 30 km/h sur cette portion, et une signalisation adéquate sera installée pour informer les usagers de la nature partagée de la chaussée.


Ce projet fera l'objet d'une période d'expérimentation de plusieurs mois. En cas de succès, l'aménagement réalisé par le conseil départemental sera pérennisé