La rentrée scolaire 2025 marquera un tournant à Villeréal : la commune met en place une tarification sociale pour les cantines scolaires.
À partir du 1er septembre, une tarification des repas adaptée aux revenus des familles sera effective, pour garantir à chaque enfant l’accès à une cantine de qualité et pour que le coût du repas ne soit plus un frein.
Trois tarifs seront proposés :
• 1 € pour les familles les plus modestes (quotient familial inférieur ou égal à 1000 €),
• 3 € pour les foyers dont le quotient familial est compris entre 1001 et 1200 €,
• 4 €, le tarif actuel, pour les foyers dont le quotient familial est supérieur à 1201 €.
Pour bénéficier du tarif qui correspond à sa situation, chaque famille devra fournir à la mairie, chaque année, une attestation de quotient familial délivrée par la CAF ou la MSA.
Le Conseil municipal a voté une mise en place durable de cette mesure, sans limite dans le temps, tant que le soutien de l’État est maintenu (actuellement prévu jusqu’en 2027). Pour chaque repas facturé 1 € aux familles, la commune recevra une aide de 3 €. Cette aide sera majorée de 1 € si nous nous engageons à respecter la loi EGAlim, c'est-à-dire avec des menus comprenant au moins 50 % de produits durables et 20 % de produits bio. Mais ce n’est pas juste une obligation : c’est un choix de bon sens. On ne peut pas parler d’éducation sans parler de ce que l’on met dans l’assiette des enfants. Parce que bien manger à l’école, c’est essentiel : pour la santé, pour la concentration, pour la réussite. Et puis la cantine, ce n’est pas qu’un repas : c’est un espace éducatif, un lieu où on apprend à vivre ensemble, à respecter des règles, à découvrir de nouveaux goûts.
Ce service public doit être accessible à tous, en particulier pour les familles qui rencontrent des difficultés, ou qui ne peuvent pas assurer les repas à domicile, notamment pour des raisons professionnelles.
Cette mesure se veut aussi un levier d’attractivité pour les écoles villeréalaises. Aujourd’hui, un repas à 1 €, c’est un argument fort pour une famille qui hésite entre deux communes. C’est une manière d’encourager les inscriptions, de renforcer les effectifs et d’assurer la vitalité de nos écoles.